Mouchard TGV-TER
Lettre d’information n°5 – Second semestre 2016
Mouchard TGV TER
Assembléé générale du jeudi 23 février 2017
Relevé de conclusions
Accueil
En préambule, Michel Rochet, président de la Communauté de communes du Val d’Amour et membre du bureau de Mouchard TGV-TER, salue en sa qualité de maire de Mouchard la présence de Jean Marie Sermier, député, de Gilbert Barbier, sénateur, de Michel Francony, président de la communauté de communes du Revermont, de Bernard Amiens, maire d’Arbois, de Dominique Bonnet, maire de Poligny, de Laurent Petit, maire de Morez, des représentants des communes d’Arc et Senans ainsi que ceux de Frasne, mandatés par ailleurs pour représenter la Fédération du Transjuralpin (F.T.J.A ). Il remercie le bureau de l’association pour son action en 2016.
Bilan et projets de l’association (cf. document power point joint en annexe)
Evremonde de Saint Alary présente les excuses de Mme Dufay et de M. Poncet pour la Région, de Clément Pernot pour le Département, de Guy Saillard pour la mairie de Champagnole ainsi que de M. Prost pour la commune des Rousses. Elle évoque ensuite la campagne de recrutement menée en 2016 vers le Haut Jura (Mairie et Com de com de Champagnole, mairie et lycée de Morez, mairie des Rousses) ainsi que l’adhésion à la FTJA, organisme franco-suisse dont Mouchard TGV TER est membre depuis cette année.
Elle souligne les difficultés résultant d’une part des réductions de services durant l’hiver et d’autre part de la campagne de travaux prévue jusqu’à mi-mai, appelant l’attention sur la fragilisation des arrêts TGV en gare de Mouchard. Elle rappelle les deux rencontres avec Lyria au cours de l’année, dont l’une à Paris et l’autre en mairie de Dole en espérant pouvoir rencontrer la Région en 2017.
L’assemblée vote ce rapport moral à l’unanimité.
Robert Fonck présente ensuite le rapport financier, rappelant en préambule que les membres du bureau ne prennent aucun défraiement de leurs déplacements et autofinancent une part des frais de fonctionnement. Il observe qu’un tiers des adhérents n’a pas renouvelé sa cotisation compensé par de nouveaux adhérents. Pour l’exercice clos au 31/12/2016 le total des charges de fonctionnement s’élève à 341,87 euros pour des cotisations de 905 euros. L’excédent de l’exercice ressort en conséquence à 563,13 euros. Ce résultat devrait être porté en réserve associative dès lors que celle-ci constitue les moyens d’action pour les années à venir. L’assemblée lui donne quitus de ce bilan et de l’inscription de la somme des 563,13 euros en réserve.
François Camuset propose les orientations pour l’année 2017 avec une vigilance vis à vis de Lyria-SNCF pour le rétablissement de tous les arrêts à la mai 2017, une intervention vis à vis de Lyria et la SNCF pour une expérimentation visant un renforcement des dessertes vers Dole-Dijon-Paris et une correspondance pour Salins en soirée ainsi que vis à vis de la SNCF en relation avec les collectivités pour un restauration de l’attractivité de la gare de Mouchard. L’assemblée adopte à l’unanimité ces orientations pour 2017.
Débat
Bernard Amiens, maire d’Arbois, propose qu’une motion soit proposée aux votes de toutes les collectivités membres de l’association pour demander au Minsitère des Transports, à la SNCF, à Lyria et à la Région concourant aux objectifs de Mouchard TGV TER .
France Hugon, usagère régulière de la liaison Mouchard Paris, demande « une harmonisation du discours » de la part de la SNCF soulignant l’inégalité de qualité de services en gare de Mouchard, appuyant le renforcement du barreau Mouchard-Dole et soulignant le coût parfois élevé de certaines liaisons.
Marie Thérèse Cretin, usagère, demande le rôle joué par la Saline d’Arc et Senans, Bernard Brunel répondant que la Saline est membre de l’association, qu’elle a intérêt à ses interventions et que le maire d’Arc et Senans est membre de l’association. Elle s’interroge ensuite sur la raison pour laquelle les trains sont supprimés. Evremonde de Saint Alary explique que Lyria est un GIE majoritairement SNCF et pour partie de CFF mais que la gouvernance est dictée majoritairement par la SNCF, le souci de rentabilité des sillons prévalant largement sur celui de desserte du territoire, critère quasiment absent de ses objectifs.
Jean Marie Sermier, député, après avoir salué les élus présents et remercié l’association, resitue les problèmes de cette ligne dans son contexte historique avec la création de la LGV, dans son contexte économique avec la hantise de la concurrence du transport aérien ainsi que dans son contexte géographique avec la concurrence actuelle ou à venir des dessertes contournant la massif du Jura par le Nord ou le Sud.
Il demande que la motion proposée par Bernard Amiens soit conçue dans le cadre d’une stratégie de ligne sur les axes Frasne-Mouchard-Dole et Saint Claude-Morez-Morez- Champagnole-Mouchard, rappelant que la fréquentation locale reste la meilleure des actions pour conserver les arrêts du TGV en gare de Mouchard. Il rappelle que la modernisation de la ligne du Haut Jura incombe à la Région dont il comprend mal les réticences à recevoir l’association depuis un an.
Monsieur Pleziat, responsable d’un bureau d’études basé à Lons et Paris et habitant à Arbois, convient qu’il existe deux axes prioritaires pour le développement local avec d’une part Dijon-Dole-Mouchard-Frasne et d’autre part Dijon-Saint Claude. Il suggère de chercher à faciliter l’arrivée des Parisiens pour des activités touristiques, la plupart des clients étant contraint jusqu’à aujourd’hui de s’arrêter à Dole. Martine Laxenaire, vice-présidente de la Com de com de Revermont suggère de créer des produits touristiques, mis en vente par le site de la SNCF qui prendrait ainsi intérêt à l’amélioration de la desserte de notre région.
M Laurent Petit, maire de Morez, observe que la désaffection pour l’axe Mouchard Dole Dijon est liée à la mise en place du cadencement TER. Il appuie la mise en œuvre d’une stratégie de ligne pour le Haut Jura. Il regrette la façon dont la Région a présenté la mise en place du cadencement, demandant des relations directes depuis le Haut Jura jusqu’à Dole ou Dijon et un raccourcissement de la durée des trajets entre Morez et Mouchard (cf. arrêts à Champagnole), préférant un trajet un peu plus long en train depuis Morez à un trajet plus court avec sa voiture jusqu’à Dole ou Dijon. Il insiste sur la nécessité de recrédibiliser la gare de Mouchard et de réinitialiser le mouvement pour venir à cette gare. Jean Marie Sermier observe qu’il n’y a aucun TER direct entre Mouchard et Dijon.
Gilbert Barbier, sénateur, appuie la nécessité d’améliorer les correspondances sur l’axe Mouchard-Dole-Dijon. Il évoque l’hypothèse d’un sondage pour cibler l’heure à laquelle un service supplémentaire pourrait être mis en place le matin et le soir en suggérant une période d’essai à la Région. Evremonde de Saint Alary évoquant les 3 priorités de l’association sur ce point, G Barbier invite à les renouveler avec notamment un TER à 6h au départ de Mouchard pour arriver à Paris vers 8h30.
La séance est levée à 21h30 ; elle s’achève par le traditionnel verre de l’amitié.
Mercredi 20 juillet 2016
Relevé de conclusions
Objet : Sur la suggestion de Guy Saillard, maire de Champagnole qui vient d’adhérer à notre association Mouchard TGV-TER, rencontrer Clément Pernot en sa double qualité de président de la Communauté de communes de Champagnole et du Conseil départemental.
Participants : Clément Pernot et Olivier Baune, directeur de la Communauté de communes, Evremonde de Saint-Alary, Robert Fonck , Bernard Brunel et François Camuset
En préambule, Evremonde remercie le président pour sa disponibilité et présente les membres de la délégation. Elle évoque les objectifs de l’association, ses statuts et sa lettre d’information.Elle souligne l’enjeu territorial vaste de la gare de Mouchard dans sa globalité , à la fois pour sa desserte TGV et sa desserte TER qui en fait notamment la porte d’entrée du Haut Jura . Elle l’interroge sur la possibilité pour cette raison de faire adhérer la Communauté de communes et le Conseil départemental à notre association.
Clément Pernot, tout en souhaitant éviter la confusion stricto sensu entre dimension touristique du Haut Jura et l’accès TGV en gare de Mouchard, pose le problème en termes plus globaux et affirme qu’avec la fermeture de Mouchard, « ce serait la dernière digue qui se romperait en matière de desserte du Haut Jura ». C’est pourquoi, il dit son intérêt
Pour ces raisons, il donne son accord pour proposer l’adhésion de la Communauté de communes de Champagnole et du Conseil départemental à l’association Mouchard TGV TER, sous bénéfice d’un courrier d’adhésion à transmettre à l’exécutif de chacune des deux assemblées, via M Baune pour la CC et J Simon pour le Conseil départemental.
La délégation remercie Clément Pernot de son soutien et prend congé.
Mouchard TGV-TER
Lettre d’information n°4 – Juin 2016
Le mot de la présidente | Quand les préjugés ont la vie dure… | ||
L’Assemblée générale que nous | Témoignage d’une Arboisienne ayant voyagé entre Paris | ||
avons tenue le 25 février 2016, soit | et Mouchard le 29 février en TGV Lyria, départ à 17.45. | ||
un an jour pour jour après celle consti- | « A l’entrée du quai à Paris, Mouchard était bien indiquée | ||
tuant l’association, nous a permis de | sur la liste des gares desservies par le TGV. Par contre, | ||
nous retrouver nombreux, ce dont je | une fois le train parti, Mouchard n’était plus citée dans la | ||
vous remercie au nom de tous les | liste des gares annoncées par haut-parleur. J’ai donc dû | ||
membres du bureau. Elle a également | demander au contrôleur si ce train s’arrêtait bien à Mou- | ||
été l’occasion de faire le point sur les | chard, comme indiqué sur mon billet. Il m’a répondu avec | ||
actions menées au cours de l’année | le sourire que “exceptionnellement pour moi il s’arrêterait | ||
écoulée et de vous exposer les dé- | bien à Mouchard”. En discutant, il m’a avoué qu’il ne com- | ||
marches que nous avons l’intention | prenait pas l’intérêt de cet arrêt à Mouchard quand un TER | ||
de lancer en 2016 : rendez-vous avec | pourrait faire l’affaire. Comme à l’aller, environs 12 passa- | ||
le nouveau directeur général de Lyria, | gers sont descendus du train… » | ||
ce qui a été réalisé le 11 avril dernier | |||
(vous trouverez le compte-rendu de | Un exemple à méditer | ||
cette réunion en annexe), rencontre | La chaîne TV Info s’est récemment fait l’écho de la déci- | ||
avec le vice-président de la Région | sion de la compagnie Japan Railway de maintenir les deux | ||
en charge des transports (entretien | arrêts de 7h04 et 17h08 dans la minuscule gare de Kami- | ||
que nous essayons de programmer | Shirataki, sur l’île de Hokkaido… pour une seule voyageu- | ||
depuis plusieurs semaines), sans | se ! Celle-ci prend en effet chaque jour le train pour aller en | ||
oublier les différents contacts que | cours et préparer un examen. Non seulement la compagnie | ||
nous prenons afin | notre base | ||
d’adhérents. Soyez donc assurés de | d’élargirferroviairedécdé de maintenir les deux arrêts quotidiens | ||
lui permettant de poursuivre sa scolarité, mais encore elle | |||
notre détermination à poursuivre notre | a adapté ses horaires aux contraintes de cette voyageuse | ||
action afin de maintenir et d’améliorer | |||
la desserte de la gare de Mouchard. | unique. La compagnie dit sobrement : « Chaque citoyen | ||
compte. Aucun enfant ne doit être laissé sur le bord de la | |||
Evremonde de Saint Alary | route. » Et elle le fait. C’est loin, le Japon ? | ||
Rapport moral de la Présidente de l’Association*
L’Assemblée Générale constitutive de notre Association a eu lieu le 25 février 2015. Le Bureau, élu lors de cette Assemblée, a entrepris des actions, durant l’année écoulée, avec trois objectifs majeurs:
– Elargissement de la base des adhérents par des courriers et des entretiens, notamment, avec les élus, les collectivités locales, les établissements scolaires et universitaires, les entreprises
– Sensibilisation des acteurs des transports ferroviaires sur notre territoire, par des rencontres avec la Direction de Lyria , opérateur des TGV et le Vice-Président de la Région en charge des transports, et par des courriers adressés à la Région pour demander des améliorations des relations TER .
– Communication avec les médias : presse écrite et radio pour faire connaître l’Association
Toutes ces démarches ont été évoquées dans les deux lettres d’information adressées aux adhérents au cours de l’année 2015.
Une Lettre spéciale « Elections Régionales » leur a, également, été diffusée avec les réponses reçues des différentes listes de candidats à un questionnaire envoyé par l’Association, portant sur les transports dans le territoire desservi par la Gare de Mouchard.
En fin d’année, un site Internet, propre à notre Association, a été créé afin d’améliorer la communication avec les adhérents.
Rapport financier du trésorier de l’Association*
Ce premier exercice reflète le démarrage de notre association qui enregistre à fin décembre près de 260 particuliers, artisans, commerçants, collectivités et établissements publics. La montée en puissance avec notamment les actions de prises de contact, de promotion de l’association auprès des acteurs de nos localités se traduit dans les chiffres. Ainsi, les frais d’affranchissement représentent 17% des cotisations et les frais d’impression 15%. Le site informatique a été construit au moindre coût avec l’aide de bénévoles extérieurs.
La systématisation de l’utilisation d’internet devrait permettre de réduire ces charges déjà particulièrement ténues.
L’excédent de l’exercice ressort à 1 047,03 euros et a pour vocation de rester en report à nouveau. Vous trouverez ci-après le compte de résultat ainsi que le bilan arrêté au 31/12/15.
COMPTE DE RESULTAT au 31 décembre 2015 (en euros)
Produits
75800 Cotisations membres 1 730,00
Charges
6064 Frais de fournitures 26,69
6236 Frais impressions 260,07
6257 Frais réunions 68,08
6263 Frais affranchissements 299,47
6510 Frais redevance informatique 28,66
EXCEDENT DE L’EXERCICE 1 047,03
TOTAL 1 730,00
BILAN au 31 décembre 2015 (en euros)
Actif Passif
51200 Banque 1 047,03 12000 Résultat net 1 047,03
TOTAL 1 047,03 TOTAL 1 047,03
*Les comptes et rapports sont adoptés à l’unanimité des présents
Le mot de la présidente
La zone de desserte de la gare de Mouchard inclut, au-delà du Revermont (Cantons d’Arbois, Poligny et Salins), les communes proches du Doubs (Arc-et-Senans, plateau d’Amancey) et le Haut-Jura dont l’économie et les établissements scolaires demeurent dépendants d’une ligne des Hirondelles dont l’intérêt ne se limite pas au tourisme. Dans cette perspective, le maintien des arrêts du TGV en gare de Mouchard (un dans chaque sens, quotidiennement, actuellement) reste une priorité absolue.
Mais les Transports Express Régionaux (TER) représentent une clef indispensable pour l’accès à d’autres TGV puisque les deux arrêts actuels ne peuvent suffire à la diversité des besoins locaux, notamment pour les représentants du monde économique. C’est pourquoi les élections régionales constituent un enjeu décisif car c’est bien aux élus de la future région Bourgogne Franche-Comté que reviendra la responsabilité des TER pour notre secteur.
Par le biais d’un questionnaire , nous avons donc pris le soin d’interroger les représentants des 10 listes en présence, une première fois, par courriel, durant le second week-end de novembre, une seconde fois, par courrier, durant le 3° week-end de novembre, la date butoir de réponse fixée au dernier week-end de novembre leur ayant été chaque fois rappelée. Bilan de l’opération ? Plutôt mitigé à la fois par la difficulté à pouvoir joindre les candidats, toutes tendances confondues, et par leur empressement assez limité à répondre à nos interrogations.
Première observation : tout se passe comme si les candidats étaient plus préoccupés par le souci de nous faire part de leur programme que de répondre aux questions que l’électeur pourrait leur poser ! Trouver des contacts courriel ou postaux ne fut pas une sinécure ! Pour deux listes, nous n’avons même trouvé aucune autre adresse postale que celle de leur mouvement à Paris. Curieuse notion de la décentralisation !
Seconde observation : le nombre des réponses à des questions pourtant essentielles pour la politique régionale des transports et l’aménagement du territoire régional atteint tout juste la moyenne ( cinq pour dix listes déposées).Que des citoyens interrogent des candidats sur leurs intentions ne constitue-t-il pas le B.A, BA de la démocratie ?
Conclusion.
Notre association demeurant fidèle à ses engagements de totale impartialité vous communique le bilan exhaustif de sa démarche avec les réponses in extenso données par les 5 listes qui nous ont répondu. Toutefois, à la lumière de ce qui précède, nous ne pouvons que rester vigilants sur l’évolution de la situation.
A vous de juger !
Evremonde de Saint Alary, Présidente de l’association Mouchard TGV-TER
Questions aux têtes de listes des élections régionales Bourgogne Franche-Comté
N’ont pas répondu à nos questions :
ALLIANCE ECOLOGISTE INDEPENDANTE DE BOURGOGNE ET FRANCHE-COMTE
M. Julien GONZALES .
LES ÉCOLOGISTES DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ
Mme Cécile PRUDHOMME ;
LUTTE OUVRIERE – FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS
Mme Claire ROCHER .
MODEM
M. Christophe GRUDLER .
FRONT NATIONAL
Mme Sophie MONTEL.
QUESTION n°1
La ligne à grande vitesse (LGV) vers Besançon et Mulhouse a privé le Jura de l’essentiel de ses relations TGV avec Paris. Or les Jurassiens ont dû participer à son financement : quelles actions proposez-vous pour compenser une telle injustice ?
L’ALTERNATIVE À GAUCHE
Mme Nathalie VERMOREL
S’il s’agit d’action, il est nécessaire de ne pas se borner à y impliquer les seuls élus mais aussi d’œuvrer à la participation des usagers en direction des pouvoirs publics comme cela avait été le cas à Mouchard pour la défense des arrêts Lyria et d’assurer un réel suivi des engagements car les promesses ne sont pas toujours suivies d’une véritable concrétisation
NOTRE REGION D’AVANCE
Mme Marie-Guite DUFAY
L’essentiel des relations avec le Jura n’a pas été supprimé. Tout d’abord Dole a conservé un nombre de dessertes grâce au TGV Lyria élevé, somme toute un des meilleurs de France pour une agglomération inférieure à 50 000 habitants. Lons-le-Saunier a également un Aller-retour TGV Lyon-Strasbourg chaque jour.
Par ailleurs, les deux villes ont accès à une offre en correspondance via Bourg en Bresse pour Lons et Dijon pour Dole qui est assez important.
La question de la desserte de Mouchard a effectivement fait l’objet de nombreuses discussions, qui sont pour une part non liés à la desserte par le TGV Rhin-Rhône, mais à la nature même de la liaison Suisse-Paris. En tant que Présidente, j’ai toujours été très investie sur la desserte par le Lyria qui irrigue le massif du Jura et ses arrêts.
QUESTION n°2
Après plusieurs suppressions, d’autres arrêts TGV en gare de Mouchard sont à moyen terme menacés (cf arrêt du dimanche soir).
A / Quelles actions proposez-vous pour les empêcher ?
B/ Quelles propositions faites-vous pour de nouveaux arrêts TGV permettant de désenclaver la région, notamment par des liaisons de Paris vers le Jura ?
L’ALTERNATIVE À GAUCHE
Mme Nathalie VERMOREL
A/ Idem que ci-dessus.
B/ Il est nécessaire de fixer en accord avec les associations d’usagers des horaires permettant de pouvoir assurer aux Jurassiens (y compris ceux du haut Jura) d’accéder par liaison directe (sans changement de trains) leur permettant d’effectuer leurs activités à la capitale dans la journée. Revenir à l’existant ne suffit pas il faut aussi revoir l’ensemble des grilles horaires.
NOTRE REGION D’AVANCE
Mme Marie-Guite DUFAY
L’arrêt de Mochard dépend du cadencement général du système ferroviaire. Remarquons que cet arrêt dessert une ville de 2000 habitants, ce qui n’existe nulle part en France ! La seule réponse pertinente est celle issue du travail transfrontalier et de l’organisation des liaisons TER en direction de cette gare. Par ailleurs, il ne faut pas omettre la liaison Nord-Sud. A ce titre, l’offre Strasbourg-Lyon sera améliorée grâce à la prolongation du TGV entre Belfort et Mulhouse que je soutiens depuis ma prise de fonction.
QUESTION n°3
Une forme de centralisme régional a privé Mouchard de l’essentiel de ses liaisons vers Dole, premier bassin d’emploi du département et Dijon, future capitale régionale : quelles améliorations proposez-vous pour relancer les dessertes sur l’axe Mouchard Dole-Dijon… sans passer par Besançon ?
L’ALTERNATIVE À GAUCHE
Mme Nathalie VERMOREL
Maintien et rétablissement des arrêts Lyria, voire re-création de liaison TER directe avec Dole Dijon.
NOTRE REGION D’AVANCE
Mme Marie-Guite DUFAY
Nous proposerons une enquête auprès des particuliers et des entreprises sur le réel besoin de desserte. Nous pourrons ainsi évaluer le trafic en termes
QUESTION n°4
La desserte des gares par le TER (bus compris) ne répond que très partiellement aux attentes des habitants en matière de correspondance avec les arrêts TGV de Dijon et de Dole (aller et retour de Paris). Comment pensez-vous remédier à ces inconvénients ? Dans quel délai ?
L’ALTERNATIVE À GAUCHE
Mme Nathalie VERMOREL
Voir ci-dessus : Repenser avec les associations les horaires des liaisons directes avec Dole Dijon sans double changements de trains pour se rendre à Paris. Ce devrait être une priorité dés l’installation de la nouvelle région. Il ne faut pas négliger le fait que certains actes administratifs nécessiteront pour les particuliers comme pour les entreprises de se rendre à Dijon qui sera bien entendu la capitale régionale. Il ne faudra pas non plus que les correspondances pour Dole se fassent au détriment de Besançon, notamment pour les étudiants. Je pense là aussi aux élèves des lycées professionnels de Mouchard et Poligny.
NOTRE REGION D’AVANCE
Mme Marie-Guite DUFAY
Sur cette question, nous engagerons également une étude de terrain en vue d’améliorer l’offre de transport en commun.
QUESTION n°5
Les comités de lignes sont censés être des instances de représentation des usagers : Comptez-vous les associer aux décisions que vous prendrez concernant le réseau et les services TER ? Si oui, de quelle façon et à quel rythme ?
L’ALTERNATIVE À GAUCHE
Mme Nathalie VERMOREL
Sans aucun doute. Il est impératif de réactiver ces comités de ligne sans oublier d’inviter toutes les parties concernées. Outre les rencontres programmées dont il faudra fixer avec vous le rythme en concertation, les élus de notre liste devraient répondre en tant que possible à vos souhaits de rencontres.
NOTRE REGION D’AVANCE
Mme Marie-Guite DUFAY
Le renouvellement de la convention TER début 2017 nécessitera une concertation générale à l’échelle de la Bourgogne – Franche-Comté pour toutes les lignes. Le dispositif des comités de lignes a fait ses preuves et sera utile pour cette vaste consultation.
QUESTION n°6
La loi Macron vient de libéraliser les services de car à longue distance. Quel est votre point de vue sur cette nouvelle donne ? Peut-elle constituer une alternative au rail pour le désenclavement de la région ?
L’ALTERNATIVE À GAUCHE
Mme Nathalie VERMOREL
Notre préférence va au transport ferroviaire à la fois pour des raisons de sécurité et des raisons écologiques. Par exemple est-il raisonnable alors qu’il existe une ligne de chemin de fer du Revermont de faire passer des bus par Passenans et Saint Lothain dont les accès routiers sont précaires. Est-il raisonnable de ne pas utiliser à plein les possibilités ferroviaires de la ligne des hirondelles de Mouchard à Saint-Claude et au delà. S’il est permis d’ajouter à vos questions une autre proposition que vous semblez n’avoir pas prise en compte afin que soit rétabli une liaison interrégionale LYON STRASBOURG (telle qu’elle existait auparavant par train corail avec arrêt à Mouchard) permettant aux usagers de rejoindre l’Alsace et la Moselle. La aussi est-il raisonnable d’envoyer ses voyageurs jurassiens par Lyon ou par Besançon FC TGV avec plusieurs changements qui font que la durée de ce voyage vers Strasbourg a été augmentée de plusieurs heures avec les désagréments des correspondances vécus par les usagers. Ou de les acheminer par une succession de correspondance TER par Belfort. L’unique liaison TGV existante par Lons le Saunier ayant été reléguée à 14h00 vers Lyon et 16h00 vers Strasbourg.
C’est donc l’ensemble de l’attraction ferroviaire jurassienne qui est à repenser.
NOTRE REGION D’AVANCE
Mme Marie-Guite DUFAY
Je ne suis pas contre l’idée d’une offre privée complémentaire à condition qu’elle ne fragilise pas l’offre publique supportée par la région. C’est pour cela que je suis intervenue auprès du Gouvernement pour que les décrets d’application intègrent un avis systématique des Autorités organisatrices des Transports (en l’occurrence, le Conseil régional) qui sont renforcées par les dispositions de la loi NOTRe (transfert des dernières compétences transport du département à la région à l’horizon 2017).
REPONSES GLOBALES
« L’UPR avec François ASSELINEAU »
M. Charles-Henri GALLOIS
Nous suivons avec intérêt votre association et nous partageons d’ailleurs très largement vos préoccupations concernant le démantèlement des transports publics en général, et des TER en particulier. Plutôt que de répondre scolairement à chacune de vos questions, je vais tâcher de vous donner l’analyse de l’UPR sur le transport public et les origines de son démantèlement programmé. L’Union Populaire Républicaine explique à nos concitoyens que les traités européens, notamment les articles 106 et 121 du Traité du fonctionnement de l’Union européen (TFUE) imposent à la France la privatisation et la mise en concurrence de tous nos services publics.
C’est notamment dans ce cadre que la privatisation et la mise en concurrence du TER sont prévus à l’horizon 2019.
A ce titre, l’UPR explique que nous ne pouvons certainement pas modifier les traités puisqu’il faut l’unanimité des 28 pays pour modifier une ligne d’un traité (article 42 du Traité de l’Union européenne). C’est évidemment impossible et il faut arrêter de mentir aux Français avec des promesses d’autre Europe. C’est pour cela que l’UPR propose aux Français de sortir de l’UE par l’article 50 du TUE.
On ne peut pas éviter ce drame sur le long terme au niveau national en étant dans l’UE. Au niveau de la région, nous nous engageons à nous battre au maximum pour dénoncer cela et maintenir un maximum de lignes.
Concernant les grands projets tels que la LGV Rhin-Rhône qui doit en autres passer par de nombreux départements de la région tels que le Doubs, le Territoire-de-Belfort ou la Côte d’Or, il s’agit d’investissements importants qui se traduisent bien souvent par une montée des impôts locaux. Cela a bien évidemment de nombreux avantages, notamment en termes d’attractivité du territoire. L’UPR s’engage pour tout projet onéreux ou avec un fort impact pour l’environnement et les paysages d’organiser un référendum au niveau de la région, après la tenue d’un débat contradictoire qui présente les coûts et les bénéfices. Cela nous paraît être la façon la plus démocratique.
« LA REGION EN GRAND ».
M. François SAUVADET
C’est avec la plus grande attention que j’ai pris connaissance de votre récent message concernant la desserte TGV et TER de la gare de Mouchard située dans le Jura.
Notre région dispose d’un positionnement géographique exceptionnel et d’un réseau ferré et routier dense mais de nombreuses améliorations doivent encore être appotées pour plus d’attractivité.
Pour cela, je crois important de continuer d’améliorer le maillage de notre réseau ferré et d’investir dans les grandes infrastructures comme la LGV Rhin-Rhône en achevant la 2° tranche entre Petit Croix et Lutterbach, en direction de Mulhouse pour permettre à notre région d’être mieux connectée à l’Alsace, à l’Allemagne et à la Suisse.
Toutefois, ces projets ne doivent pas se faire au détriment des dessertes de proximité qui ont un réel intérêt dans les bassins de vie ruraux notamment.
Pour garantir leur pérennité, j’ai toujours privilégié le dialogue avec les instances de la SNCF. L’objectif c’est de pouvoir maintenir des lignes ( mais aussi proposer des horaires adéquats) qui relient des communes centres , comme Mouchard , à des pôles métropolitains et ainsi décupler l’attractivité de trout un territoire.
Aussi je souhaite , si je suis élu, pouvoir avec les élus locaux, la SNCF et les usagers travailler territoire par territoire sur des adaptations à mettre en œuvre pour chaque ligne de TGV. Il faudra remettre de la cohérence et s’adapter aux flux de population au cas par cas.
Cela vaudra également pour l’axe Mouchard-Dole-Dijon. Dans un contexte de fusion des régions avec une capitale régionale dijonnaise, le flux d’échange sur cette ligne va nécessairement s’intensifier.
Or, entre baisse de fréquentation, tarification incompréhensible, réseau et trains vieillissants, manque de valorisation de l’intermodalité… les transports en commun régionaux ne répondent plus aux attentes des usagers qui s’en détournent.
Je souhaite pour ma part, si je suis élu à la présidence de notre région :
– une tarification plus juste : dès 2016, la révision tarifaire sera une priorité dans une logique de simplification et d’accessibilité.
– Le renouvellement complet des TER : tous les TER seront neufs ou totalement rénovés pour offrir aux usagers des conditions de transport auxquelles ils ont droit : 4 G, climatisation, ponctualité, accessibilité, sécurité, régularité, meilleur information des voyageurs..
– Créer une carte unique de transport/ Nous mettrons en place une carte unique de transport valable sur l’ensemble des réseaux ainsi qu’une billetique inter-opérateurs. Nous privilégierons la mise en place d’un système de paiement sans contact.
– Mettre en place d’une Centrale de mobilité régionale : Nous moderniserons et élargirons à la Franche Comté la centrale de mobilité de la Bourgogne.
– Donner la priorité aux gares rurales : Nous adopterons un plan gares rurales intégrant le développement d’espaces de coworking et de microcrèches ( espaces mis à disposition des gardes d’enfants) à proximité des gares.
Vous l’aurez compris, c’est avec les usagers et les élus locaux que je souhaite coconduire cette politique de transport ambitieuse, lisible et surtout accessible.
« DEBOUT LA FRANCE AVEC NICOLAS DUPONT-AIGNAN »
M. Maxime THIÉBAUT
A/ Effectivement la création de la Ligne à Grande Vitesse (LGV), dénommée Rhin-Rhône, reliant directement Dijon à Besançon en évitant Dole a occasionné un préjudice indéniable et considérable aux utilisateurs des transports ferroviaires du Jura, comme à la collectivité départementale elle-même.
En effet la réduction des dessertes des gares jurassiennes nécessite désormais des déplacements plus complexes et des temps de voyages par conséquent allongés pour les utilisateurs ; de plus la réduction du nombre d’arrêts limite les possibilités et occasions de prendre le train. Et au final le territoire lui-même auparavant bien desservi, se trouve aujourd’hui naturellement affecté, car il perd en attractivité.
Autrement dit le préjudice se situe sur deux plans, l’un concerne les utilisateurs de ce moyen de transport, et l’autre la collectivité publique, le département, pénalisé dans son développement par la perturbation de l’équilibre des flux de transport. Et surtout ce qui est grave c’est que les effets sont irrémédiables, puisque la LGV constitue un équipement lourd, structurant et définitif, sans possibilité de retour ou d’inflexion.
B/ Certes un projet de « Branche Sud » au niveau de Dole en direction de Lyon a bien été envisagé, mais avant tout aux fins de faire accepter le projet de la branche LGV nord-ouest aujourd’hui réalisée.
Le tracé de la branche-sud est schématisé sur les cartes à échéance 2030 ; mais quel sera le réel avenir de cette promesse? Quoiqu’il en soit la perte de capacité de transport est désormais là et définitive ; la branche sud n’offrira aucun avantage aux jurassiens souhaitant se rendre à Paris. Ce ne sera donc pas une « compensation ». Au contraire, elle favorisera encore davantage les collectivités placées le long de cette première tranche de la LGV « Rhin-Rhône » et en première place Besançon au détriment du territoire régional couvert par le département du Jura.
A moins que le tracé de cette Branche-Sud ne prenne pas la direction plein sud mais vienne « tangenter » Lons-Le-Saunier pour continuer vers Bourg, puis l’aéroport de Saint-Exupéry et enfin Lyon …
C/ La seule esquisse de compensation qui pourrait être envisagée ce serait la réalisation d’une voie de niveau international entre la Suisse et Dole en direction de Paris permettant de faire passer tout type de train, quelles que soient les conditions climatiques, offrant deux voies sur tout le parcours jurassien, et non une comme actuellement ; et incitant le passage de trains en provenance de Genève.
En effet d’après les informations disponibles en Suisse, des trains circulant auparavant par Frasne et Mouchard auraient été détournés par Genève pour se diriger ensuite sur Paris par Bellegarde et Bourg-en-Bresse de façon à assurer un meilleur taux de remplissage et donc de rentabiliser au mieux leur exploitation.
D/ Le constat est que le franchissement du Jura dans la partie centrale du massif est difficile ; qu’il doit être facilité techniquement afin de fluidifier et améliorer la circulation des trains sur cette portion de voie. Il faut savoir qu’il y a 50 ans les trains franchissaient allégrement le Jura en ce même endroit par tout temps et sans retard ! Ils étaient tirés par des locomotives BB 25500 d’une puissance de 8000 chevaux, équipées pour la neige et ne craignant pas le choc avec les animaux sauvages les plus solides. De ce fait ils assuraient un service sans défaillance et ponctuel.
E/ Une seconde « compensation » serait de réaliser un véritable deuxième axe, Nord-Sud, pour voyageurs mais consacré aussi au transport de marchandises afin de rentabiliser les travaux d‘aménagement indispensables sur la portion Mouchard -Saint-Amour : cet axe appelé à une époque « Ligne Strasbourg-Vintimille » pour les voyageurs, est idéalement tracé pour relier le port de Marseille, entre autre, à l’Est de la France ; il participerait ainsi à limiter une partie du transport par camion sur ce trajet. De ce fait les trains de voyageurs pourraient emprunter une voie ferrée en partie amortie par ce trafic marchand.
Une telle utilisation nécessiterait idéalement le passage en double voie de cette portion jurassienne et quelques corrections de trajectoire, une fois le concept expérimenté et validé et adopté.
La ligne voyageurs pour sa part pourrait être également expérimentée en coordonnant les trafics TER des régions traversées ; c’est-à-dire en créant un train interrégional, Strasbourg-Marseille.
F/ En somme il s’agirait de mettre en place un véritable schéma directeur constituant un aménagement du territoire de fond, structurant et « durable », servant à la fois la région et le département du Jura. En effet ce schéma permettrait de prendre en compte tout développement à venir, et notamment la desserte de l’aéroport de Dole-Tavaux, dans le cas où celui-ci prouverait son utilité et sa rentabilité.
Mais là aussi, l’incertitude peut persister car la première branche de la LGV passe bien à l’écart de Dole, et si la Branche Sud devait voir le jour, elle risquerait bien de s’inscrire dans la continuité de la première et passer par la Bresse de la Saône et Loire et non en bordure du Jura.
Voici notre analyse des enjeux dans le transport ferroviaire, succincte par nécessité d’être aussi bref que possible, mais de nature à répondre à l’essentiel de vos questions. Malheureusement les solutions sont à moyen et long terme pour l’axe Nord-Sud ; cependant le traitement de l’axe est-ouest, doublement de la voie dans la partie « Haut jura » pourrait être réalisée plus rapidement et prioritairement.
A noter que ce schéma directeur demanderait à être étudier techniquement et financièrement, d’autant qu’il s’agit d’investissements lourds. Toutefois si l’on compare le coût que représenteraient ces travaux par rapport à celui de la création d’un canal à grand gabarit Rhin-Rhône comme proposé par d’autres candidats à la Région, je pense que le choix pencherait sans conteste en faveur du train.
A titre indicatif, voici les coûts de travaux connus, estimés ou réalisés :
• Canal à Grand Gabarit : « estimation de 1996, selon l’Inspection des Finances, à 23 milliards de francs (hors TVA, hors intérêts des prêts). En prenant en compte la TVA et les coûts des intérêts intercalaires, l’Inspection des Finances chiffre le coût total des travaux à 49,3 milliards de francs. Ce chiffre néanmoins ne prend pas en compte la dérive des coûts classique dans ce genre d’infrastructure lourde ».
Le coût en euros correspondrait à 7,7 milliards pour 229 km.
• La construction de la portion initiale de la LGV Rhin-Rhône aurait coûté 2,3 milliards pour 137 km.
2- LE COURT TERME (des solutions rapides)
Au regard des données fournies dans le chapitre précédent, la solution pour obtenir plus d’arrêts à Mouchard et éviter de passer par Besançon, consisterait à activer les travaux d’amélioration de la ligne Dijon-Vallorbe en Suisse, afin d’une part d’accélérer le trafic sur la voie et augmenter ainsi le nombre de passages de trains, et d’autre part d’utiliser une partie des gains de temps et de transit plus dense pour assurer davantage d’arrêts.
3- SERVICE TER :
Le service TER doit servir la population locale au mieux de ses attentes ; le principe est donc de la consulter et d’organiser les trajets et arrêts en conséquence ; le bus intervenant logiquement hors des zones desservies par le train ou en complément.
La consultation des utilisateurs potentiels est bien évidemment impérative et doit être organisée chaque année pour être prise en compte au moment de la rentrée scolaire dans un premier temps. Périodicité à ajuster ensuite au regard des observations faites.
Les comités de représentation des usagers doivent participer à ces analyses en toute transparence lors d’une réunion au moment des échéances annuelles. Ils donnent un avis consultatif et non délibératif puisque le pouvoir de décision appartient aux élus.
4- LOI MACRON
Cette loi vise les transports sur longue distance. Si le coût de revient du transport en bus est inférieur à celui du train pourquoi pas ; mais nous n’avons pas de chiffres objectifs à ce sujet ; il faut admettre que les tarifs trains sont élevés et constituent un frein au déplacement.
Cependant le risque est de réduire encore la clientèle train et de mettre ainsi en difficulté ce mode transport qui ne peut vivre qu’avec une clientèle de masse, vu les investissements mis en œuvre.
D’ailleurs le covoiturage est déjà devenu un mode de transport concurrent du train ; avec la concurrence du bus l’équilibre financier difficile et fragile du transport par train actuel peut encore se dégrader.
Enfin c’est sans compter avec les risques d’accident des bus sur route plus fréquents que ceux du train ; et sans prendre en considération les effets sur l’environnement.
Quoiqu’il en soit, avant tout choix et décision, il convient de bien mesurer le contenu des prestations proposées et les coûts réels de chacune d’elles et d’évaluer les risques de désintégration de notre réseau ferré. Car un transfert de clientèle peut amener une amplification des suppressions de d’arrêts par insuffisance de voyageurs dans nos gares et même influer sur la disparition de certains trains grandes lignes.
Par conséquent les demandes d’ouverture de ligne de bus au long cours devraient être autorisées par une commission après une évaluation d’impact, comme cela se fait pour l’ouverture d’une grande surface. Il est clair que cette loi met en cause la notion de service public, ce qui peut être préjudiciable à l’intérêt général.
Le mot de la Présidente
Notre Association grandit ! Nous avons dépassé les 230 adhérents, particuliers, commerçants, artisans, entreprises, établissements scolaires et universitaires, municipalités ou communautés de communes. Cette diversité des adhérents de l’Association était visible lors de la réunion d’informations, organisée à Mouchard le 8 octobre dernier, dont vous trouverez un compte-rendu dans cette lettre. Vous étiez nombreux à y participer, ce qui a donné lieu à des échanges très constructifs. Merci à tous ! Nous devons continuer nos efforts pour augmenter cette base d’adhérents, qui, seule, peut donner à l’Association le crédit nécessaire auprès des décideurs. Alors, parlez de notre Association, faites en la promotion auprès de votre famille, de vos amis. Soyez assurés que, de son côté, le Bureau de l’Association s’emploie à multiplier les contacts afin de recueillir de nouvelles adhésions.
EN BREF
Les nouveaux venus
Le temps des vacances a été mis à profit pour entrer en relation avec plusieurs établissements scolaires de notre secteur. En effet, la desserte TGV constitue une condition de leur recrutement et leur rayonnement ; ils attirent, en raison de la spécificité de leur enseignement et de leur formation, des jeunes de toute la région et parfois bien au-delà . Ainsi l’Institut Européen de Formation / Compagnons du Tour de France de Mouchard et l’Ecole Nationale d’Industrie Laitière de Poligny qui accueillent des étudiants de la France entière avaient adhéré au mois de juin dernier. Au terme des démarches engagées dans l’intervalle, 3 nouveaux lycées rejoignent notre association :
Il restera à confirmer l’adhésion du lycée d’optique de Morez qui nous avait dit en juin son intérêt et d’obtenir l’accord des lycées de Champagnole… et Saint Claude, lui aussi dépendant de la gare de Mouchard par la fameuse ligne des Hirondelles !
A propos de ligne des Hirondelles
L’association note avec intérêt la réouverture de cette ligne le 29 août dernier. Elle était fermée depuis le 6 juillet pour des travaux lourds de maintenance et de rénovation des ouvrages d’art : viaducs de la Source et du Bas de Morez notamment. Le coût des travaux s’est élevé à 2 millons d’euros. Tout était en place pour la reprise du travail dans les entreprises et les établissements scolaires.
ALERTE
Un cheminot nous signale que le nouvel horaire d’hiver prévoit la suppression (en catimini) par la Région du bus TER qui relie en soirée Salins à Mouchard le vendredi et dimanche ainsi que les jours de fête. Une « nouvelle » que s’est bien gardé de nous donner le Vice président lors de notre audience le 3 septembre dernier….. Et ce alors que nous avions précisément demandé la mise en place d’une correspondance qui fait défaut à l’arrivée du TGV de 20h14 en gare de Mouchard ! Mais comment être prévenus maintenant que les comités de lignes ne sont plus réunis ! Nous avons aussitôt réagi par courrier auprès de la Présidente de Région pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une erreur. A suivre.
EN BREF (suite)
Last but not least.
M le député maire nous informe que, sur sa proposition, la ville de Dole vient de délibérer à l’unanimité moins une voix pour rejoindre les collectivités réunies au sein de notre association. Chacun connaît la part déterminante qu’il a prise au rétablissement de l’arrêt du TGV en gare de Mouchard. Ce faisant, notre association se situe clairement dans le prolongement du rôle joué avant elle par l’association des élus jurassiens réunis au-delà de toute sensibilité politique pour obtenir une décision pour le moins surprenante dans le contexte actuel de restriction
Du nouveau à la tête de Lyria
Alain Barbey qui nous avait reçu à Paris le juin dernier a quitté ses fonctions à la tête de Lyria le 1° juillet dernier. C’est à dessein que nous l’avions rencontré avant son départ. Il a été nommé responsable trafic régional des CFF pour la Suisse romande. Lui succède Andreas Bergmann, de nationalité suisse, âgé de 45 ans. Il a occupé des fonctions dans le transport aérien en Suisse, Allemagne, France et Grande Bretagne. Il a notamment travaillé pour une fillale d’Air France spécialisé dans la restauration sur les vols à courte et longue distance. Mouchard TGV-TER lui souhaite la bienvenue et espère pouvoir nouer avec lui des liens de fructueuse coopération
Coopération avec la Suisse ?
Parmi les perspectives qui s’offrent à notre association, il y a celle d’une coopération avec nos partenaires suisses. En effet, Lyria qui exploite le TGV est un Groupement d’Intérêt Economique détenu à 74 % par la SNCF, mais à 26 % par les Chemins de Fers Fédéraux suisses.
Et il existe à Neuchâtel un groupement semblable au nôtre, la Fédération du Transjuralpin (FTJA), qui regroupe elle aussi des collectivités, des entreprises et des particuliers. Fondée en 1940, elle fêtera cette année ses 75 ans. Elle s’attache à défendre la « pérennité d’une liaison ferroviaire performante Neuchatel- Paris via Pontarlier et Frasne ».
La question d’une adhésion n’est pas encore tranchée. Mais une entente autour d’un objectif commun, le maintien d’une ligne TGV à travers le massif du Jura, semble souhaitable. A noter qu’outre la Région de Franche Comté, les communes de Pontarlier et Frasne, ainsi que la Communauté de communes d’Arbois ont déjà adhéré à cette fédération. A suivre.
Et pour aller à Dole?
La faiblesse des relations entre Mouchard et Dole constitue un problème majeur pour les usagers qui vont travailler à Dole. Un transporteur local nous rappelle que le Conseil départemental ouvre au public l’accès des transports scolaires, au prix de 2 euros le trajet ! A ce tarif , il est possible d’aller à Dole/ gare routière en un peu moins d’une heure depuis Mouchard, Arbois et Poligny. Le service est valable les jours ouvrables , y compris durant les vacances scolaires :
Audience au Conseil régional Mardi 3 septembre 2015
Participants : Pour la Région, Alain Fousseret, vice-président en charge des transports et Guillaume Badet, membre du cabinet de la présidente. Pour Mouchard TGV-TER, Evremonde de Saint Alary, présidente et François Camuset, secrétaire.
Préambule
Evremonde présente l’association dont les statuts ont été déposés en souspréfecture de Dole le 3 février 2015. Elle précise que cette dernière a pris le relais de l’association d’élus constitué autour du député pour réobtenir l’arrêt du TGV en gare de Mouchard. La priorité de l’association est de pérenniser l’arrêt et si possible d’améliorer la desserte ferroviaire de la zone qui dépend de la gare de Mouchard.
Les attentes
Evremonde évoque les besoins non satisfaits par les dessertes actuelles, en priorité celle des professionnels qui souhaitent arriver à Paris plus tôt que l’actuel TGV qui part à 7h43 et les Jurassiens … ou Doubiens qui demandent la possibilité d’un retour en soirée, plus tard que l’actuel TGV qui part de Paris à 17h57. En conséquence, l’association présente trois améliorations des services TER :
Précision utile : l’association fait savoir qu’elle n’a pas de doctrine sur le mode de transport, qu’il s’agisse de train, de bus ou même de taxis comme cela a été fait pour conduire les usagers de Pontarlier à la gare TGV de Besançon Auxon… pour le prix de 8 euros. Elle fait savoir en outre que les panneaux situés aux arrêts de bus TER sont dépourvus d’informations sur les horaires des services ; il serait utile de combler cette lacune regrettable.
Les réponses
Alain Fousseret indique d’emblée que le « financement régional pour les transports est dans l’impasse « sous l’effet croisé des dotations de l’Etat qui baissent et des coûts de la SNCF qui augmentent. Un km de service TER avoisinerait les 20 euros. Il précise que les réunions de comités de ligne, autrefois organisés sur l’ensemble du territoire régional, ont été centralisées en 2015 sur Besançon au motif que les usagers, informés par des tracts diffusés sur les lignes et dans les gares, pouvaient suivre en direct la séance sur Internet. Il ajoute que la Région a diligenté une étude « Axe Sud » dont le contenu sera présenté dans l’agglomération lédonienne à la demande d’une vice-présidente de l’agglomération.
En conclusion, Alain Fousseret prend acte de la demande pour des fiches horaires affichées aux arrêts de bus TER. Pour les autres, il indique :
Conclusions
1° point
Force est de constater : – qu’avec le patron de Lyria, domicilié à Paris, l’association avait obtenu en juin un rendez-vous sous quinzaine et des réponses le jour même du rendez-vous, – qu’avec la Région, le rendez-vous initialement fixé le 26 juin à 16h30, puis décalé avant d’être repoussé au 3 septembre nous autorise à poser par écrit nos questions à Madame la présidente de Région.
2° point
Deux logiques semblent s’opposer : – celle qui aurait tendance à privilégier le seul axe Besançon-Lyon, offrant un cadencement dont il faut convenir qu’il est largement suffisant, mais qui oblige à passer par Besançon pour aller à Dole, Dijon et Paris, – celle qui aurait pour des raisons évidentes de coût et de temps à renforcer l’axe plus direct Mouchard-Dole pour aller à …Dole, Dijon ou Paris.
3° point
Nos interlocuteurs régionaux se plaçant clairement dans la perspective des futures élections en nous invitant à déposer nos requêtes sur le « site collaboratif » de la future candidate, par ailleurs présidente en exercice, il appartient à Mouchard TGV-TER d’interroger les autres candidats aux élections régionales sur leurs intentions dans le cadre de la fusion des deux régions.
Résumé sommaire
Michel Rochet, maire de Mouchard et par ailleurs membre du bureau, souhaite la bienvenue à la nombreuse assistance (une cinquantaine de personnes) qu’il remercie de sa présence et de son soutien au rayonnement de la gare de Mouchard.
Bernard Brunel, membre du bureau et maire de la Chapelle sur Furieuse salue ensuite la présence de nombreux élus, dont Marie Christine Chauvin et Sylvie Vermeillet, conseillères départementales, Bernard Amiens, Gilles Beder et Dominique Bonnet, respectivement maires d’Arbois, Salins et Poligny, Claude Romanet, président de la Communauté de communes du Pays de Salins, Philippe Rouget représentant la CCI ainsi que les conseillers municipaux. Il salue également la présence de Gilbert Barbier, sénateur du Jura.
Evremonde de Saint Alary, présidente, après avoir excusé Jean Marie Sermier , député maire de Dole rappelle l’historique de l’association qui a pris le relais du groupement d’élus réuni pour obtenir le rétablissement de l’arrêt du TGV à Mouchard. Elle annonce que l’association compte plus de 230 membres à ce jour, dont des particuliers, toutes les collectivités du Revermont et de nombreuses entreprises ; elle vient d’enregistrer l’adhésion des lycées du bois de Mouchard et Hyacinthe Friant de Poligny ainsi que du lycée de Salins les bains. Elle a également obtenu l’accord de la Ville de Dole. 5